Figeac : un défi pour féminiser les métiers de l’aéronautique

Par NATHALIE VAYLET, publié le jeudi 25 mars 2021 11:46 - Mis à jour le jeudi 25 mars 2021 11:46
Pleines d’envie, les lycéennes et leurs marraines relèvent le défi.

Des filles dans l’aéronautique ! Comment féminiser davantage les métiers de l’aéronautique ? Comment les valoriser ? C’est l’objectif que s’est fixé l’association Airemploi. Pour ce faire, vingt établissements scolaires de France ont choisi de participer au concours "Féminisons les métiers de l’aéronautique".

Cette année, sept élèves de seconde des lycées Champollion participent à ce défi, avec l’appui de l’entreprise Collins-Aerospace, Ratier-Figeac.

Mardi 16 mars, c’est pleines d’envie que Marwa, Margaux, Cloé, Elsa, Élise, Kelly et Justine ont été prises en charge par leurs marraines, Carole Trémoulet et Hélène Bergonnier, toutes deux ingénieures confirmées.

Laura Lambois, responsable communication de l’association Airemploi, accompagnait la joyeuse délégation, afin de préciser les attendus en apportant les éclairages nécessaires. Frédéric Merlo, enseignant rompu à la production vidéo et Laurent Heiser, directeur délégué aux formations professionnelles et technologiques, les encadraient.

Menu de la journée : visite des ateliers du site, rencontre avec les femmes de tous secteurs, essais d’un simulateur de vol "maison", et nombreux échanges. L’occasion pour chacune de découvrir un savoir-faire exceptionnel, entretenu par des collaboratrices et collaborateurs impliqués : assemblage de sous-ensembles précis, gestion d’un simulateur de vol, production et contrôle des pâles d’hélices en composite, en passant par l’usinage des pièces mécaniques, ou même le suivi du parc informatique de l’entreprise…

Comme le rappelait le PDG de Collins Aerospace Jean-François Chanut, la force de Ratier c’est la diversité de personnels et l’encouragement de l’échange entre collaborateurs. De son propre aveu, le ratio de 18 % de personnel féminin déjà encourageant, mériterait d’augmenter, pour le bien de l’entreprise et des équipes.

À l’issue de cette journée particulièrement rythmée, nos sept compétitrices disposent d’un délai de huit semaines pour produire une affiche promotionnelle et une courte vidéo explicative, qui leur permettront de concourir en mai prochain devant un jury en visioconférence et peut-être faire partie de l’une des trois équipes gagnantes, en juin au musée du Bourget.

La Dépêche, 25/03/2021