"C’est une rentrée très positive, annonce Stéphanie Bronquart, proviseure du lycée Champollion, avec des effectifs en hausse partout, à l’inverse des chiffres de l’Académie, notamment en 2nde, où nous comptons 180 élèves alors qu’ils étaient 144 en 2024. C’est un signe de bonne santé de l’établissement, ce qui nous rend heureux. Concernant les postes d’enseignants, il nous manque seulement un demi-poste sciences économiques et sociales, et une secrétaire de scolarité au lycée professionnel, dont le recrutement est en cours. Au niveau de l’intendance, des agents de la collectivité et de l’administration, tout est complet. C’est donc une rentrée plus sereine qu’en 2024, mais depuis, nous avons pris nos marques, et je ne vois pas de point noir à l’horizon. Ceci dit, j’attends avec impatience les travaux de sécurisation promis par la Région pour Toussaint".

Une sérénité que confortent les résultats obtenus par les lycéens : pour la voie générale, 97,2 % d’admis et 68,3 % de mentions ; pour la voie technologique, 94,54 % d’admis et 50 % de mentions en BAC STMG, et 96,9 d’admis et 50 % de mentions en BAC STI2D. Dans la voie professionnelle, 69,2 % d’admis en CAP EPC, 66,6 % en CAP Elec, 77,8 % en BAC Pro TRPM, 84,6 % en BAC Pro MELEC, 94 % en BAC Pro SN, 100 % en BAC Pro MA et en BAC Pro Agora. 100 % en BTS CPRP et BTS CIEL, ainsi qu’en BIA, et 80 % en DNB Pro.

Depuis 2024, l’internat du lycée Champollion est promu internat d’excellence, et permet aux étudiants et lycéens de profiter de nombreuses activités artistiques et culturelles. L’un des objectifs et fil conducteur des quatre CPE, Pablo Pibarot, Audrey Texido, Myriam Favreau et Franck Samsom. "C’est un projet qui nous tient vraiment à cœur, explique Pablo Pibarot. Cela nous oblige à prendre soin de nos jeunes, mais cela les oblige aussi. Nous avons le souci du bien-être, en luttant contre tous les déterminismes, en recherchant l’exigence, ouverte sur l’entraide et la solidarité. Nous sommes une école républicaine, et chacun dans ce lycée, élève ou professeur adhère".

La Dépêche, 05/09/2025